quarta-feira, outubro 10, 2007

Edith Piaf - Milord (19 de Dezembro de 1915 /10 de Outubro de 1963)



Allez, venez, Milord!
Vous asseoir à ma table;
Il fait si froid, dehors,
Ici c'est confortable.
Laissez-vous faire, Milord
Et prenez bien vos aises,
Vos peines sur mon coeur
Et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord,
Vous n'm'avez jamais vue
Je ne suis qu'une fille du port,
Qu'une ombre de la rue...
Pourtant j'vous ai frolé
Quand vous passiez hier,
Vous n'étiez pas peu fier,
Dame! Le ciel vous comblait:
Votre foulard de soie
Flottant sur vos épaules,
Vous aviez le beau role,
On aurait dit le roi...
Vous marchiez en vainqueur
Au bras d'une demoiselle
Mon Dieu!... Qu'elle était belle...
J'en ai froid dans le coeur...

Allez, venez, Milord!
Vous asseoir à ma table;
Il fait si froid, dehors,
Ici c'est confortable.
Laissez-vous faire, Milord,
Et prenez bien vos aises,
Vos peines sur mon coeur
Et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord,
Vous n'm'avez jamais vue
Je ne suis qu'une fille du port
Qu'une ombre de la rue...

Dire qu'il suffit parfois
Qu'il y ait un navire
Pour que tout se déchire
Quand le navire s'en va...
Il emmenait avec lui
La douce aux yeux si tendres
Qui n'a pas su comprendre
Qu'elle brisait votre vie
L'amour, ca fait pleurer
Comme quoi l'existence
Ça vous donne toutes les chances
Pour les reprendre après...

Allez, venez, Milord!
Vous avez l'air d'un mome!
Laissez-vous faire, Milord,
Venez dans mon royaume:
Je soigne les remords,
Je chante la romance,
Je chante les milords
Qui n'ont pas eu de chance!
Regardez-moi, Milord,
Vous n'm'avez jamais vue...
...Mais... vous pleurez, Milord?
Ça... j'l'aurais jamais cru!...

Eh ben, voyons, Milord!
Souriez-moi, Milord!
...Mieux qu' ca! Un petit effort...
Voilà, c'est ca!
Allez, riez, Milord!
Allez, chantez, Milord!
La-la-la...
Mais oui, dansez, Milord!
La-la-la... Bravo Milord!
La-la-la... Encore Milord!... La-la-la...

3 comentários:

Fatyly disse...

Sempre Edith! Fantástico!**

papagueno disse...

Olha eu que estou sempre em cima destas coisas deixei escapar esta. Ainda bem que te lembraste.
Uma boa homenagem.
Beijinhos

António disse...

Ah! Grande Piaf!